Faculté naturelle de notre cerveau, l’état modifié de conscience se déclenche spontanément et subtilement quelques instants toutes les 90 min, chose que la plupart d’entre nous ignore. Il en va de même pendant la nuit mais l’état de sommeil nous empêche de le percevoir. Tout le monde en a déjà fait l’expérience : on est « dans la lune », on a entendu des paroles mais on est incapable de répéter ce qui vient d’être dit, un trajet connu semble effectué plus rapidement que d’habitude…
Plus couramment lorsque vous regardez un film, un spectacle, vous dansez, parti dans votre imaginaire en écoutant de la musique, en vous faisant du sport, en vous relaxant … vous êtes ici et ailleurs à la fois, concentré dans une autre réalité, happé par ce sur quoi vous focalisez votre attention : vous êtes dissocié juste pendant ce moment, donc en état hypnotique. Cela arrive également dans des conditions plus exceptionnelles comme des chocs émotionnels ou des traumatismes (accidents, agressions physiques, catastrophes …).
Cette dissociation se trouve strictement contre-indiquée pour les personnes souffrant de divers troubles de la santé mentale déjà dissociatifs : paranoïa, schizophrénie, psychose, trouble bipolaire (psychose maniaco-dépressive) … n’étant pas en phase stabilisée, sous traitement et surveillance de leur médecin psychiatre.
En effet, cela crée des risques de décompensation. Il est donc nécessaire de préalablement obtenir l’autorisation du médecin psychiatre, voire de consulter directement un médecin psychiatre pratiquant l’hypnose.